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Besançon : A dans 3 mois !
Pour ouvrir sa propre maison d'édition, il avait sollicité le soutien des collectivités locales et d'une association d'aide à la création d'entreprise (l'ADIE). Une demande de coup de pouce hélas non satisfaite et qui jeudi aura donc motivé ce réfugié politique camerounais de 46 ans (titulaire d'un titre de séjour valable jusqu'en 2023) a symboliquement mettre le feu à l'ancien hôtel de ville bisontin pour se faire entendre. Lui qui quelques jours plus tôt lors d'un sit-in avait déjà menacé de « tout faire brûler »… mais sans encore une fois avoir été pris très au sérieux. (Il devait toutefois être jugé ultérieurement pour « menaces sur agent chargé de service public ».)
Ecouté plus attentivement hier à la barre du tribunal correctionnel de la capitale comtoise, l'homme, qui a pleinement assumé son geste en garde à vue et s'est même dit prêt à « commet[tre] un acte encore plus retentissant que celui de la mairie tant qu[‘il] n'aura pas gain de cause pour la maison d'édition », a réclamé et obtenu des juges un délai supplémentaire pour préparer sa défense.
Estimant en effet qu'il n'y avait pas le feu pour juger l'incendiaire, ils le convoqueront de nouveau fin septembre prochain. Avec d'ici là maintien en détention et expertise psychiatrique approfondie.
Ecouté plus attentivement hier à la barre du tribunal correctionnel de la capitale comtoise, l'homme, qui a pleinement assumé son geste en garde à vue et s'est même dit prêt à « commet[tre] un acte encore plus retentissant que celui de la mairie tant qu[‘il] n'aura pas gain de cause pour la maison d'édition », a réclamé et obtenu des juges un délai supplémentaire pour préparer sa défense.
Estimant en effet qu'il n'y avait pas le feu pour juger l'incendiaire, ils le convoqueront de nouveau fin septembre prochain. Avec d'ici là maintien en détention et expertise psychiatrique approfondie.
Publié le mardi 30 juin 2015 à 09h17