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Agression à Montbéliard
Deux garçons de 18 et 20 ans étaient jugés mercredi au tribunal de Montbéliard, en comparution immédiate. Ils étaient accusés d'avoir agressé lundi un passant d'une quarantaine d'années.
Mais dans cette affaire, deux versions des faits : celle des coupables et celle de la victime. Qui, forcément, diffèrent de A à Z.
D'un côté un homme au visage tuméfié, souffrant d'une fracture du nez, d'une plaie sous l'oeil gauche et peut-être d'une fracture du plancher orbital.
Lundi, vers 17h30, alors qu'il sortait de l'Intermarché de la rue du Port à Montbéliard, cet homme s'est fait interpeller par deux garçons qui lui ont réclamé de l'argent. Il a refusé et, pour prouver sa bonne foi, il a montré son porte-monnaie vide.
Les jeunes gens se sont alors mis à injurier leur victime. Celle-ci a tenté de faire une rapide leçon de morale, qui n'a pas vraiment eu l'effet escompté : l'un des garçons s'est saisi d'une plaque d'égout et de son cadre, et a lancé ces deux lourds objets sur l'homme. Celui-ci a pu les éviter, mais n'a pas vu venir le coup de pied au visage que le second garçon lui a assené.
Les deux agresseurs se sont ensuite enfuit en direction du quartier de la Petite-Hollande.
Vingt minutes plus tard, un témoin de l'agression a formellement reconnu les deux jeunes gens, qui se trouvaient alors avec deux copains devant un bureau de tabac.
La victime elle-même, après une nuit d'hôpital, a reconnu en ces garçons ses agresseurs.
Pourtant, les deux jeunes qui mercredi faisaient face au blessé nient toute implication dans cette agression.
Le plus âgé a l'habitude de se retrouver sur le banc des accusés. Il affirme avoir passé toute l'après-midi de lundi devant le bureau de tabac où il a été interpellé, en compagnie de copains qui pourront confirmer sa présence. Ceux-ci n'ont toutefois pas été interrogés.
Le second garçon n'avait jusqu'à maintenant jamais eu de problème avec la justice. Cela aurait pu plaider en sa faveur s'il n'avait eu une attitude arrogante tout au long du procès.
Comme son copain, il a clamé son innocence, affirmant qu'il était descendu d'un bus non loin du bureau de tabac à 17h30 précises.
Des preuves qui laissent assez sceptiques. Même l'avocat des accusés ne semble pas vraiment croire en leur innocence. Il a revanche pointé du doigts les nombreux oublis de cette enquête, et a demandé à ce que celle-ci soit complétée, notamment par le visionnage des vidéos de surveillance du bus et de l'Intermarché.
Il faudra donc attendre le 26 février prochain pour savoir si ces jeunes gens sont bien ceux qui ont lancé une plaque d'égout sur un passant dont le seul tort était de se promener avec un porte-monnaie vide.
En attendant, tout deux sont placés sous contrôle judiciaire, et ont pour interdiction de rencontrer leur victime comme leurs témoins. Ils ont également pour obligation de chercher (et de trouver) du travail pour l'un, et de poursuivre (et réussir) ses études pour le second.
Mais dans cette affaire, deux versions des faits : celle des coupables et celle de la victime. Qui, forcément, diffèrent de A à Z.
D'un côté un homme au visage tuméfié, souffrant d'une fracture du nez, d'une plaie sous l'oeil gauche et peut-être d'une fracture du plancher orbital.
Lundi, vers 17h30, alors qu'il sortait de l'Intermarché de la rue du Port à Montbéliard, cet homme s'est fait interpeller par deux garçons qui lui ont réclamé de l'argent. Il a refusé et, pour prouver sa bonne foi, il a montré son porte-monnaie vide.
Les jeunes gens se sont alors mis à injurier leur victime. Celle-ci a tenté de faire une rapide leçon de morale, qui n'a pas vraiment eu l'effet escompté : l'un des garçons s'est saisi d'une plaque d'égout et de son cadre, et a lancé ces deux lourds objets sur l'homme. Celui-ci a pu les éviter, mais n'a pas vu venir le coup de pied au visage que le second garçon lui a assené.
Les deux agresseurs se sont ensuite enfuit en direction du quartier de la Petite-Hollande.
Vingt minutes plus tard, un témoin de l'agression a formellement reconnu les deux jeunes gens, qui se trouvaient alors avec deux copains devant un bureau de tabac.
La victime elle-même, après une nuit d'hôpital, a reconnu en ces garçons ses agresseurs.
Pourtant, les deux jeunes qui mercredi faisaient face au blessé nient toute implication dans cette agression.
Le plus âgé a l'habitude de se retrouver sur le banc des accusés. Il affirme avoir passé toute l'après-midi de lundi devant le bureau de tabac où il a été interpellé, en compagnie de copains qui pourront confirmer sa présence. Ceux-ci n'ont toutefois pas été interrogés.
Le second garçon n'avait jusqu'à maintenant jamais eu de problème avec la justice. Cela aurait pu plaider en sa faveur s'il n'avait eu une attitude arrogante tout au long du procès.
Comme son copain, il a clamé son innocence, affirmant qu'il était descendu d'un bus non loin du bureau de tabac à 17h30 précises.
Des preuves qui laissent assez sceptiques. Même l'avocat des accusés ne semble pas vraiment croire en leur innocence. Il a revanche pointé du doigts les nombreux oublis de cette enquête, et a demandé à ce que celle-ci soit complétée, notamment par le visionnage des vidéos de surveillance du bus et de l'Intermarché.
Il faudra donc attendre le 26 février prochain pour savoir si ces jeunes gens sont bien ceux qui ont lancé une plaque d'égout sur un passant dont le seul tort était de se promener avec un porte-monnaie vide.
En attendant, tout deux sont placés sous contrôle judiciaire, et ont pour interdiction de rencontrer leur victime comme leurs témoins. Ils ont également pour obligation de chercher (et de trouver) du travail pour l'un, et de poursuivre (et réussir) ses études pour le second.
Publié le vendredi 30 octobre 2009 à 09h02