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Dans les chaînes du chômage
Les promeneurs arpentant les trottoirs de Montbéliard ont pu assister mercredi à un étrange spectacle : deux hommes enchainés à la gouttière de leur entreprise. Ces habitants d'Audincourt aiment-ils donc tant leur employeur qu'ils ne veulent plus le quitter? Bien au contraire, ce sont des ouvriers dénoncant "l'esclavage moderne" pratiqué par cette petite société de bâtiment.
Celle-ci engagerait en effet fréquemment de nouveaux employés, pour les licencier quelques mois plus tard sous des prétextes fumeux. A moins que, particulièrement malchanceuse, cette entreprise ne sache effectivement pas choisir ses ouvriers, ceux-ci étant constamment accusés de vols, d'absences injustifiées, d'alcoolisme, de manque de professionnalisme, etc.
Eux-mêmes récemment licenciés, deux des ex-employés ont donc décidé de s'enchainer devant leur ancienne entreprise et de faire une grève de la faim, afin de faire connaitre au grand public leur situation. Tous deux pères de famille et au chômage, ils n'ont en effet pour vivre que quelques centaines d'euros par mois.
S'il est peu probable que l'entreprise montbéliardaise prenne en pitié une situation qu'elle a elle-même provoquée, peut-être sera-t-elle plus réceptive aux enquêtes et actions en justice promises par l'inspection du travail, la sous-préfecture, la mairie, etc.
Si cette action fonctionne, il est probable que l'on verra bientôt d'autres licenciés traîner leurs chaînes devant les bureaux de leurs anciens employeurs. N'ayez toutefois pas peur, ce ne sont pas (encore) des fantômes.
Celle-ci engagerait en effet fréquemment de nouveaux employés, pour les licencier quelques mois plus tard sous des prétextes fumeux. A moins que, particulièrement malchanceuse, cette entreprise ne sache effectivement pas choisir ses ouvriers, ceux-ci étant constamment accusés de vols, d'absences injustifiées, d'alcoolisme, de manque de professionnalisme, etc.
Eux-mêmes récemment licenciés, deux des ex-employés ont donc décidé de s'enchainer devant leur ancienne entreprise et de faire une grève de la faim, afin de faire connaitre au grand public leur situation. Tous deux pères de famille et au chômage, ils n'ont en effet pour vivre que quelques centaines d'euros par mois.
S'il est peu probable que l'entreprise montbéliardaise prenne en pitié une situation qu'elle a elle-même provoquée, peut-être sera-t-elle plus réceptive aux enquêtes et actions en justice promises par l'inspection du travail, la sous-préfecture, la mairie, etc.
Si cette action fonctionne, il est probable que l'on verra bientôt d'autres licenciés traîner leurs chaînes devant les bureaux de leurs anciens employeurs. N'ayez toutefois pas peur, ce ne sont pas (encore) des fantômes.
Publié le jeudi 9 juillet 2009 à 12h15