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Des chevaux comtois pour tondre la Gare d'Eau
Après les chèvres chargées de débroussailler les collines de Besançon, des chevaux comtois ont été engagés afin de tondre les deux hectares de la Gare d'Eau.
Cette expérience originale a été lancée par le Conseil Général, dont le président Claude Jeannerot entend "renouer avec la mémoire du cheval comtois". "En entretenant les espaces dans une ambiance silencieuse et conviviale, nous sommes dans la modernité" a-t-il expliqué.
Pendant trois ans, des chevaux comtois attelés à une tondeuse viendront donc couper l'herbe de la Gare d'Eau à chaque fois que cela sera nécessaire.
Cette opération a commencé samedi. Par la suite, les séances de tonte (d'une durée de sept heures environ) auront lieu le mercredi, afin que les enfants puissent y assister.
La "Voie verte" de Besançon devrait prochainement être entretenue de la même façon, ainsi que la Saline d'Arc et Senans. La Ville de Besançon pourrait également s'inspirer de cette technique pour tondre une partie de ses espaces verts.
Claude Jeannerot, avec humour, voit encore plus loin : "Je proposerai peut-être cette initiative au Sénat pour l'entretien du parc du Luxembourg avec nos chevaux comtois".
Sans compter qu'en plus d'être écologiques et économiques, les chevaux comtois sont également solidaires. Des emplois d'insertion seront en effet probablement créés par cette activité.
Laure Godey
Cette expérience originale a été lancée par le Conseil Général, dont le président Claude Jeannerot entend "renouer avec la mémoire du cheval comtois". "En entretenant les espaces dans une ambiance silencieuse et conviviale, nous sommes dans la modernité" a-t-il expliqué.
Pendant trois ans, des chevaux comtois attelés à une tondeuse viendront donc couper l'herbe de la Gare d'Eau à chaque fois que cela sera nécessaire.
Cette opération a commencé samedi. Par la suite, les séances de tonte (d'une durée de sept heures environ) auront lieu le mercredi, afin que les enfants puissent y assister.
La "Voie verte" de Besançon devrait prochainement être entretenue de la même façon, ainsi que la Saline d'Arc et Senans. La Ville de Besançon pourrait également s'inspirer de cette technique pour tondre une partie de ses espaces verts.
Claude Jeannerot, avec humour, voit encore plus loin : "Je proposerai peut-être cette initiative au Sénat pour l'entretien du parc du Luxembourg avec nos chevaux comtois".
Sans compter qu'en plus d'être écologiques et économiques, les chevaux comtois sont également solidaires. Des emplois d'insertion seront en effet probablement créés par cette activité.
Laure Godey
Publié le lundi 10 mai 2010 à 12h10