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Des prisons belfortaines aux geôles américaines
La cour d'appel de Besançon a donné mercredi son accord à l'extradition vers les Etats-Unis d'un Italien de 56 ans habitant la région de Belfort, accusé par la police américaine d'être impliqué dans une affaire de stupéfiants où apparaît le nom d'un homme politique républicain.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel a donné un avis favorable à l'extradition de Pasquale Pellicoro, et décidé de maintenir les mesures de contrôle judiciaire auxquelles il est astreint, a affirmé le parquet à l'AFP.
La remise du suspect aux autorités américaines ne pourra être autorisée que par décret du Premier ministre, sur rapport du ministre de la Justice.
Contacté par l'AFP, M. Pellicoro a déclaré qu'il ne se pourvoirait pas en cassation, qu'il ne respecterait plus son contrôle judiciaire et qu'il "se défendr(ait) avec (son) ambassade et un avocat italien".
L'Italien a été arrêté par la police française à Belfort le 21 octobre 2010 et remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre.
L'antenne du FBI - la police fédérale américaine - en Caroline du Sud l'accuse dans un communiqué d'avoir été l'un des "nombreux fournisseurs de drogue" de l'ancien trésorier de cet Etat, Thomas Ravenel, dans le cadre d'un trafic basé à Charleston de janvier 2005 à juin 2007.
Me Dreyfus-Schmidt a contesté auprès de la cour d'appel la validité des pièces fournies par les autorités américaines pour demander l'extradition, pour des problèmes de signature notamment.
M. Pellicoro affirme être poursuivi par le FBI pour des raisons politiques. Selon lui, M. Ravenel est un proche de l'ancien maire de New York (1994-2001), Rudy Giuliani, qui avait un temps pensé à briguer le poste de sénateur de New York en 2010.
L. L.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel a donné un avis favorable à l'extradition de Pasquale Pellicoro, et décidé de maintenir les mesures de contrôle judiciaire auxquelles il est astreint, a affirmé le parquet à l'AFP.
La remise du suspect aux autorités américaines ne pourra être autorisée que par décret du Premier ministre, sur rapport du ministre de la Justice.
Contacté par l'AFP, M. Pellicoro a déclaré qu'il ne se pourvoirait pas en cassation, qu'il ne respecterait plus son contrôle judiciaire et qu'il "se défendr(ait) avec (son) ambassade et un avocat italien".
L'Italien a été arrêté par la police française à Belfort le 21 octobre 2010 et remis en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre.
L'antenne du FBI - la police fédérale américaine - en Caroline du Sud l'accuse dans un communiqué d'avoir été l'un des "nombreux fournisseurs de drogue" de l'ancien trésorier de cet Etat, Thomas Ravenel, dans le cadre d'un trafic basé à Charleston de janvier 2005 à juin 2007.
Me Dreyfus-Schmidt a contesté auprès de la cour d'appel la validité des pièces fournies par les autorités américaines pour demander l'extradition, pour des problèmes de signature notamment.
M. Pellicoro affirme être poursuivi par le FBI pour des raisons politiques. Selon lui, M. Ravenel est un proche de l'ancien maire de New York (1994-2001), Rudy Giuliani, qui avait un temps pensé à briguer le poste de sénateur de New York en 2010.
L. L.
Publié le jeudi 13 janvier 2011 à 14h44