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Deuil dans la communauté des crapauds dans le Jura
Plus de 200 crapauds ont été retrouvés morts dans l'étang de la Penne, entre Moirans et Les Crozets, dans le Jura. Suicide collectif, empoisonnement... ? Difficile à dire pour l'instant : ces décès en masse suscitent de nombreuses interrogations chez les spécialistes.
Les crapauds sont morts il y a trois semaines environs, alors qu'ils étaient venus frayer tranquillement dans l'étang de la Penne. Certains gisent dans l'eau, d'autres sur les berges.
Nul ne sait pour l'instant ce qui a provoqué leur décès : le technicien de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques qui travaille sur ce cas n'a jamais vu ça. "Cet étang est en général propice aux batraciens, cette mortalité massive est vraiment surprenante" explique-t-il, "d'autant que d'autres invertébrés et poissons y semblent en très bonne santé, nous laissant penser que la qualité de l'eau n'est pas à remettre en cause."
Il pourrait s'agir d'une maladie spécifique aux batraciens... sauf que les étangs des alentours devraient alors être concernés, ce qui n'est pas le cas.
Ou alors un empoisonnement, ce qui est peu probable étant donné que les autres occupants de l'étang se portent comme un charme.
Les causes sont d'autant plus difficiles à trouver que les batraciens sont dans un état de décomposition avancée, ce qui complique les analyses.
La seule hypothèse plausible envisagée jusqu'à maintenant est celle d'un champignon, qui en s'attaquant à la peau des crapauds leurs couperait leurs fonctions respiratoires. Mais "ce n'est pour l'heure qu'une suspicion, rien n'est prouvé".
Ces derniers jours, quelques crapauds (bien vivants) sont réapparus sur l'étang de La Penne. Une bonne nouvelle pour les scientifique : ces spécimens pourront être utilisés pour faire de nouvelles analyses.
Ces nouveaux venus risquent donc de regretter d'avoir emménagé dans cet étang : s'ils ne meurent pas comme leurs congénères, ils seront transformés en rats de laboratoire... Triste destin pour les crapauds jurassiens.
R. Hingray
Les crapauds sont morts il y a trois semaines environs, alors qu'ils étaient venus frayer tranquillement dans l'étang de la Penne. Certains gisent dans l'eau, d'autres sur les berges.
Nul ne sait pour l'instant ce qui a provoqué leur décès : le technicien de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques qui travaille sur ce cas n'a jamais vu ça. "Cet étang est en général propice aux batraciens, cette mortalité massive est vraiment surprenante" explique-t-il, "d'autant que d'autres invertébrés et poissons y semblent en très bonne santé, nous laissant penser que la qualité de l'eau n'est pas à remettre en cause."
Il pourrait s'agir d'une maladie spécifique aux batraciens... sauf que les étangs des alentours devraient alors être concernés, ce qui n'est pas le cas.
Ou alors un empoisonnement, ce qui est peu probable étant donné que les autres occupants de l'étang se portent comme un charme.
Les causes sont d'autant plus difficiles à trouver que les batraciens sont dans un état de décomposition avancée, ce qui complique les analyses.
La seule hypothèse plausible envisagée jusqu'à maintenant est celle d'un champignon, qui en s'attaquant à la peau des crapauds leurs couperait leurs fonctions respiratoires. Mais "ce n'est pour l'heure qu'une suspicion, rien n'est prouvé".
Ces derniers jours, quelques crapauds (bien vivants) sont réapparus sur l'étang de La Penne. Une bonne nouvelle pour les scientifique : ces spécimens pourront être utilisés pour faire de nouvelles analyses.
Ces nouveaux venus risquent donc de regretter d'avoir emménagé dans cet étang : s'ils ne meurent pas comme leurs congénères, ils seront transformés en rats de laboratoire... Triste destin pour les crapauds jurassiens.
R. Hingray
Publié le jeudi 29 avril 2010 à 12h29