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Du "Happy slapping" devant le tribunal de Lons-le-Saunier
Pour la première fois, le tribunal de Lons-le-Saunier aura à juger en février une affaire de "happy slapping", autrement dit une agression filmée et diffusée sur internet.
Les faits se sont produits le 19 novembre 2010 dans le collège Saint-Exupéry de Lons-le-Saunier.
Un adolescent de 15 ans a ce jour-là été agressé par un de ses camarades âgé de 14 ans. Les deux collégiens se sont battus sous les yeux des autres élèves.
L'un des spectateurs a filmé la scène avec un téléphone portable avant de la diffuser sur internet.
L'affaire a été révélée au proviseur la semaine dernière par la victime. Les deux autres adolescents en cause ont reconnu les faits, mais nient toute préméditation.
Ces deux garçons ont été interpellés par la police et placés en garde à vue. Ils sont poursuivis pour violences, enregistrement et diffusion de violences sur le Net. Le "spectateur" est également accusé de non-assistance à personne en danger.
Ils risquent jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende, selon une loi votée le 5 mars 2007 pour lutter contre le "happy slapping", un phénomène venu d'Angleterre et très en vogue dans les collèges et les lycées.
Le fait que les images de l'agression ait été très vite supprimées du Net, à la demande de la victime elle-même, pourrait toutefois plaider en faveur des deux adolescents.
R. Hingray
Les faits se sont produits le 19 novembre 2010 dans le collège Saint-Exupéry de Lons-le-Saunier.
Un adolescent de 15 ans a ce jour-là été agressé par un de ses camarades âgé de 14 ans. Les deux collégiens se sont battus sous les yeux des autres élèves.
L'un des spectateurs a filmé la scène avec un téléphone portable avant de la diffuser sur internet.
L'affaire a été révélée au proviseur la semaine dernière par la victime. Les deux autres adolescents en cause ont reconnu les faits, mais nient toute préméditation.
Ces deux garçons ont été interpellés par la police et placés en garde à vue. Ils sont poursuivis pour violences, enregistrement et diffusion de violences sur le Net. Le "spectateur" est également accusé de non-assistance à personne en danger.
Ils risquent jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende, selon une loi votée le 5 mars 2007 pour lutter contre le "happy slapping", un phénomène venu d'Angleterre et très en vogue dans les collèges et les lycées.
Le fait que les images de l'agression ait été très vite supprimées du Net, à la demande de la victime elle-même, pourrait toutefois plaider en faveur des deux adolescents.
R. Hingray
Publié le mardi 21 décembre 2010 à 18h01