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En prison pour avoir transmis le sida à son compagnon, à Besançon
Un homme de 36 ans a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Besançon à deux ans de prison ferme pour avoir transmis le sida à son compagnon, alors qu'il se savait séropositif.
Poursuivi pour "administration de substance nuisible ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente", le prévenu a expliqué lors de l'audience du 21 octobre avoir été "dans le déni" et s'est excusé auprès de son ancien compagnon, qui avait porté plainte.
Le ministère public avait requis deux ans d'emprisonnement avec sursis.
Après plusieurs relations protégées, les deux hommes avaient fait des tests et le prévenu avait affirmé à son compagnon, aujourd'hui âgé de 29 ans, qu'il n'était pas atteint par la maladie.
Mais quelques semaines plus tard, le jeune homme a découvert le mensonge en lisant un courrier du centre de dépistage destiné au trentenaire. Il apprendra sa propre séropositivité en juillet 2006.
L'audience a été le cadre d'un débat sur la question de la responsabilité partagée en matière sexuelle, opposée à la pénalisation de la contamination.
L'avocate du prévenu Me Claude Varet qui avait plaidé la libre relation consentie, envisage de faire appel.
L. L.
Poursuivi pour "administration de substance nuisible ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente", le prévenu a expliqué lors de l'audience du 21 octobre avoir été "dans le déni" et s'est excusé auprès de son ancien compagnon, qui avait porté plainte.
Le ministère public avait requis deux ans d'emprisonnement avec sursis.
Après plusieurs relations protégées, les deux hommes avaient fait des tests et le prévenu avait affirmé à son compagnon, aujourd'hui âgé de 29 ans, qu'il n'était pas atteint par la maladie.
Mais quelques semaines plus tard, le jeune homme a découvert le mensonge en lisant un courrier du centre de dépistage destiné au trentenaire. Il apprendra sa propre séropositivité en juillet 2006.
L'audience a été le cadre d'un débat sur la question de la responsabilité partagée en matière sexuelle, opposée à la pénalisation de la contamination.
L'avocate du prévenu Me Claude Varet qui avait plaidé la libre relation consentie, envisage de faire appel.
L. L.
Publié le vendredi 12 novembre 2010 à 13h48