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La démission d'Alain Joyandet!
Alain Joyandet, maire de Vesoul et secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, a annoncé hier sa démission du gouvernement. Une décision pas vraiment personnelle, puisqu'elle lui aurait été fortement suggérée par l'Elysée et Matignon.
La semaine dernière, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé une "grande lessive gouvernementale" au mois d'octobre : tous les ministres s'étant fait épingler ne seraient pas reconduits.
Or ces derniers mois, Alain Joyandet s'était justement fait épingler plusieurs fois par les journaux. Pour sa location d'un jet privé à 116 500€ tout d'abord, puis pour un permis de construire dans le Var, jugé illégal par le Canard Enchainé (et auquel Alain Joyandet avait d'ailleurs renoncé). Il était donc probable que le maire de Vesoul fasse partie de cette "grande lessive".
Mais le secrétaire d'Etat n'aura même pas attendu le mois d'octobre pour quitter ses fonctions... Il a en effet présenté sa démission hier matin.
C'est Nicolas Sarkozy lui-même, ainsi que François Fillon et Luc Chatel, qui auraient prié Alain Joyandet de démissionner.
Sur son blog, le maire de Vesoul présente toutefois les choses autrement et affirme avoir "décidé de quitter le gouvernement" de lui-même, "après mûre réflexion".
Il rappelle avoir toujours "fait campagne sur le thème de l'exemplarité", et avoir toujours été "en conformité avec les impératifs de l'intérêt général".
Comme en réponse aux polémiques dont il a été la cible, Alain Joyandet affirme que "pas un euro public n'a été détourné pour [son] enrichissement personnel ou celui de [ses] proches".
Mais "l'homme d'honneur" qu'il est ne pouvant "accepter d'être victime d'un amalgame", il préfère quitter le gouvernement...
Que ceux qui s'inquiéteraient pour l'avenir d'Alain Joyandet se rassurent toutefois : l'ex-secrétaire d'Etat rappelle sur son blog qu'il "n'a jamais eu besoin de la politique pour vivre. J’ai un métier. J’ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m’a procuré une grande liberté."
Nous voilà soulagé...
Alain Joyandet trouvera en outre un compagnon d'infortune en la présence de Christian Blanc, secrétaire d'Etat au Grand Paris, qui a lui aussi été prié de quitter ses fonctions (mais qui assure avoir démissionné de son plein gré, afin de "retrouver sa liberté").
R. Hingray
La semaine dernière, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé une "grande lessive gouvernementale" au mois d'octobre : tous les ministres s'étant fait épingler ne seraient pas reconduits.
Or ces derniers mois, Alain Joyandet s'était justement fait épingler plusieurs fois par les journaux. Pour sa location d'un jet privé à 116 500€ tout d'abord, puis pour un permis de construire dans le Var, jugé illégal par le Canard Enchainé (et auquel Alain Joyandet avait d'ailleurs renoncé). Il était donc probable que le maire de Vesoul fasse partie de cette "grande lessive".
Mais le secrétaire d'Etat n'aura même pas attendu le mois d'octobre pour quitter ses fonctions... Il a en effet présenté sa démission hier matin.
C'est Nicolas Sarkozy lui-même, ainsi que François Fillon et Luc Chatel, qui auraient prié Alain Joyandet de démissionner.
Sur son blog, le maire de Vesoul présente toutefois les choses autrement et affirme avoir "décidé de quitter le gouvernement" de lui-même, "après mûre réflexion".
Il rappelle avoir toujours "fait campagne sur le thème de l'exemplarité", et avoir toujours été "en conformité avec les impératifs de l'intérêt général".
Comme en réponse aux polémiques dont il a été la cible, Alain Joyandet affirme que "pas un euro public n'a été détourné pour [son] enrichissement personnel ou celui de [ses] proches".
Mais "l'homme d'honneur" qu'il est ne pouvant "accepter d'être victime d'un amalgame", il préfère quitter le gouvernement...
Que ceux qui s'inquiéteraient pour l'avenir d'Alain Joyandet se rassurent toutefois : l'ex-secrétaire d'Etat rappelle sur son blog qu'il "n'a jamais eu besoin de la politique pour vivre. J’ai un métier. J’ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m’a procuré une grande liberté."
Nous voilà soulagé...
Alain Joyandet trouvera en outre un compagnon d'infortune en la présence de Christian Blanc, secrétaire d'Etat au Grand Paris, qui a lui aussi été prié de quitter ses fonctions (mais qui assure avoir démissionné de son plein gré, afin de "retrouver sa liberté").
R. Hingray
Publié le lundi 5 juillet 2010 à 10h14