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La dénomination "absinthe" de nouveau autorisée en France
La dénomination "absinthe" est désormais autorisée en France grâce à l'abrogation d'une loi de 1915, a-t-on appris vendredi auprès du sénateur du Doubs Jean-François Humbert (UMP).
Le Parlement a abrogée mercredi la loi du 16 mars 1915 qui interdisait aux producteurs français d'utiliser l'étiquette "absinthe" et leur imposait de fabriquer et commercialiser leurs produits sous la dénomination "boisson spiritueuse aux plantes d'absinthe", a indiqué le sénateur.
Cette abrogation "vise à répondre au projet suisse de déposer, comme indication géographique, la dénomination absinthe dans le cadre des négociations avec les l'Union européenne, et donc d'éviter une distorsion de concurrence au préjudice des producteurs français", précise la "proposition de loi de simplification et d'amélioration de la qualité du droit".
Le 31 mars, les producteurs du Val-de-Travers (canton de Neuchâtel) ont déposé une demande d'indication géographique protégée (IGP) devant l'Office fédéral de l'agriculture suisse (Ofag) afin d'être les seuls à pouvoir utiliser le terme "absinthe".
Si l'IGP est accordée aux producteurs du Val-de-Travers, tout produit dénommé "absinthe", "Fée verte" ou "la Bleue" distillé ailleurs qu'au Val-de-Travers, sera interdit de vente et d'importation en Suisse puis en Europe.
La fédération française des spiritueux (FFS) a déposé un recours contre cette demande d'IGP.
Le texte législatif précise que cette abrogation est "sans conséquence pour le consommateur dans la mesure où l'élaboration de boissons spiritueuses à base d'absinthe est encadrée par les règlements communautaires".
Soupçonnée de "rendre fou", l'absinthe, dont la capitale historique est Pontarlier (Doubs), avait été interdite en 1905 avant d'être autorisée à nouveau en 1988.
Aujourd'hui en France, une quinzaine de distilleries fabriquent cette boisson dont de nombreux artistes français ont fait le succès au 19e siècle.
L. L.
Le Parlement a abrogée mercredi la loi du 16 mars 1915 qui interdisait aux producteurs français d'utiliser l'étiquette "absinthe" et leur imposait de fabriquer et commercialiser leurs produits sous la dénomination "boisson spiritueuse aux plantes d'absinthe", a indiqué le sénateur.
Cette abrogation "vise à répondre au projet suisse de déposer, comme indication géographique, la dénomination absinthe dans le cadre des négociations avec les l'Union européenne, et donc d'éviter une distorsion de concurrence au préjudice des producteurs français", précise la "proposition de loi de simplification et d'amélioration de la qualité du droit".
Le 31 mars, les producteurs du Val-de-Travers (canton de Neuchâtel) ont déposé une demande d'indication géographique protégée (IGP) devant l'Office fédéral de l'agriculture suisse (Ofag) afin d'être les seuls à pouvoir utiliser le terme "absinthe".
Si l'IGP est accordée aux producteurs du Val-de-Travers, tout produit dénommé "absinthe", "Fée verte" ou "la Bleue" distillé ailleurs qu'au Val-de-Travers, sera interdit de vente et d'importation en Suisse puis en Europe.
La fédération française des spiritueux (FFS) a déposé un recours contre cette demande d'IGP.
Le texte législatif précise que cette abrogation est "sans conséquence pour le consommateur dans la mesure où l'élaboration de boissons spiritueuses à base d'absinthe est encadrée par les règlements communautaires".
Soupçonnée de "rendre fou", l'absinthe, dont la capitale historique est Pontarlier (Doubs), avait été interdite en 1905 avant d'être autorisée à nouveau en 1988.
Aujourd'hui en France, une quinzaine de distilleries fabriquent cette boisson dont de nombreux artistes français ont fait le succès au 19e siècle.
L. L.
Publié le lundi 20 décembre 2010 à 10h39