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Le GIGN se fait remarquer à Besançon
Mercredi, vers 12h15, un convoi de la gendarmerie a traversé Besançon, toutes sirènes hurlantes : deux motos et deux voitures blindées du GIGN, aux occupants sanglés dans des gilets pare-balles, encadraient deux voitures banalisées aux vitres fortement teintées.
Le tout n'est pas passé inaperçu dans la capitale comtoise...
Une question s'est posée à tous les esprits : qui était ainsi convoyé? Quelques hommes politiques à protéger, quelque star en visite à Besançon?
Si nous n'avons pas la réponse précise, il est toutefois à peu près certain que l'individu transporté de façon si voyante n'était issu ni du milieu politique, ni du show-business : le convoi s'est en effet arrêté à la Maison d'Arrêt de Besançon.
Ce déploiement des forces armées a suscité une certaine surprise chez les bénévoles de l'Association d'Accueil des Familles de Prisonniers, qui se sont dit choqués par les moyens ainsi mis en oeuvre.
En effet, était-il vraiment nécessaire de réquisitionner six véhicules pour transférer en prison des délinquants condamnés ou des prévenus en instance de jugement? Fallait-il vraiment alerter toute la ville de ce déplacement, via les sirènes?
Et surtout, combien a coûté un tel transfert?
A moins que le prévenu ainsi amené soit un dangereux criminel, ce qui justifierait les précautions prises. Mais alors, n'aurait-il pas mieux valu faire preuve de discrétion?
Nous ne saurons sans doute jamais qui a eu l'honneur d'être ainsi escorté par 6 véhicules de la police et du GIGN. Souhaitons toutefois que l'individu concerné ait apprécié à sa juste valeur un tel déploiement de forces à son unique intention...
R. Hingray
Le tout n'est pas passé inaperçu dans la capitale comtoise...
Une question s'est posée à tous les esprits : qui était ainsi convoyé? Quelques hommes politiques à protéger, quelque star en visite à Besançon?
Si nous n'avons pas la réponse précise, il est toutefois à peu près certain que l'individu transporté de façon si voyante n'était issu ni du milieu politique, ni du show-business : le convoi s'est en effet arrêté à la Maison d'Arrêt de Besançon.
Ce déploiement des forces armées a suscité une certaine surprise chez les bénévoles de l'Association d'Accueil des Familles de Prisonniers, qui se sont dit choqués par les moyens ainsi mis en oeuvre.
En effet, était-il vraiment nécessaire de réquisitionner six véhicules pour transférer en prison des délinquants condamnés ou des prévenus en instance de jugement? Fallait-il vraiment alerter toute la ville de ce déplacement, via les sirènes?
Et surtout, combien a coûté un tel transfert?
A moins que le prévenu ainsi amené soit un dangereux criminel, ce qui justifierait les précautions prises. Mais alors, n'aurait-il pas mieux valu faire preuve de discrétion?
Nous ne saurons sans doute jamais qui a eu l'honneur d'être ainsi escorté par 6 véhicules de la police et du GIGN. Souhaitons toutefois que l'individu concerné ait apprécié à sa juste valeur un tel déploiement de forces à son unique intention...
R. Hingray
Publié le jeudi 15 avril 2010 à 15h23