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Le musée des Beaux Arts de Besançon possède-t-il des faux ?
Le musée des Beaux Arts et d'Archéologie de Besançon est encore fermé pour rénovation et devrait ouvrir à l'automne 2018, si tout va bien.
Jouissant d'une vaste collection, aussi bien dans le domaine archéologique que des beaux arts ; ce musée est un des joyaux de la ville comtoise.
Pourtant, c'est une affaire qui a eu lieu à l'autre bout de la France qui vient troubler le spectacle.
En effet, dans la ville d'Elne, non loin de Perpignan, le musée Etienne Terrus (1857-1922), un peintre des Pyrénées-Orientales, s'est aperçu que 60 % de sa collection était constituée de fausses toiles du maître.
Il a fallu que le musée soit en travaux, puis que la collection soi expertisée par un commissaire pour la réouverture de l'établissement, pour que la supercherie soit découverte.
C'est le journal anglais The Telegraph qui a l'article le plus intéressant sur ce problème.
En effet, on peut y lire qu'il est plus facile de créer des contrefaçons d'œuvres de peintres locaux dont les toiles n'ont pas toutes été documentées.
Le marché de la peinture serait ainsi potentiellement à la merci d'un réseau de trafiquants d'œuvres contrefaites.
Pire, d'après des experts mondiaux, ce ne serait pas un cas isolé. Ainsi, certains n'hésitent pas à avancer que 20 % des peintures possédées par des grands musées dans le monde seraient des faux ou des peintures attribuées au mauvais peintre ! (source)
Dans ce cas de figure, peut-on penser que le musée des Beaux Arts et d'Archéologie de Besançon est concerné ?
Pas nécessairement, car la collection du musée est bien connue et a déjà été observée à la loupe par de nombreux experts. Mais, on peut raisonnablement admettre qu'il n'est pas impossible qu'il y ait un faux ou deux dans le tas. Donc, jusqu'à preuve du contraire, tout va bien.
Vous pouvez d'ailleurs admirer la collection numérisée sur le portail Mémoire Vive.
Jouissant d'une vaste collection, aussi bien dans le domaine archéologique que des beaux arts ; ce musée est un des joyaux de la ville comtoise.
Pourtant, c'est une affaire qui a eu lieu à l'autre bout de la France qui vient troubler le spectacle.
En effet, dans la ville d'Elne, non loin de Perpignan, le musée Etienne Terrus (1857-1922), un peintre des Pyrénées-Orientales, s'est aperçu que 60 % de sa collection était constituée de fausses toiles du maître.
Il a fallu que le musée soit en travaux, puis que la collection soi expertisée par un commissaire pour la réouverture de l'établissement, pour que la supercherie soit découverte.
C'est le journal anglais The Telegraph qui a l'article le plus intéressant sur ce problème.
En effet, on peut y lire qu'il est plus facile de créer des contrefaçons d'œuvres de peintres locaux dont les toiles n'ont pas toutes été documentées.
Le marché de la peinture serait ainsi potentiellement à la merci d'un réseau de trafiquants d'œuvres contrefaites.
Pire, d'après des experts mondiaux, ce ne serait pas un cas isolé. Ainsi, certains n'hésitent pas à avancer que 20 % des peintures possédées par des grands musées dans le monde seraient des faux ou des peintures attribuées au mauvais peintre ! (source)
Dans ce cas de figure, peut-on penser que le musée des Beaux Arts et d'Archéologie de Besançon est concerné ?
Pas nécessairement, car la collection du musée est bien connue et a déjà été observée à la loupe par de nombreux experts. Mais, on peut raisonnablement admettre qu'il n'est pas impossible qu'il y ait un faux ou deux dans le tas. Donc, jusqu'à preuve du contraire, tout va bien.
Vous pouvez d'ailleurs admirer la collection numérisée sur le portail Mémoire Vive.
Publié le lundi 30 avril 2018 à 09h15