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Doubs : Maire d’alors !
Dans la course aux municipales de mars prochain, il y a trois types de candidats : ceux qui se battent comme des chiffonniers pour monter à tout prix sur le trône, ceux qui tentent de rester fairplay sans (trop) céder aux coups bas, et enfin, ceux qui savent se faire discrets… voire très discrets, comme actuellement dans à peu près 300 des 502 communes de moins de 1 000 habitants que compte le Doubs, toujours sans nouvelles d'un quelconque prétendant à leur mairie. Une situation aussi préoccupante qu'inédite à maintenant moins d'une semaine de la clôture des inscriptions, le jeudi 6 mars…
Y aurait-il donc dans l'air comme un parfum de crise des vocations ? Pas le moins du monde selon le préfet Stéphane Fratacci, qui préfère voir là une méconnaissance des nouvelles règles (notamment l'obligation de dépôt des candidatures en préfecture ou sous-préfecture), qui expliquerait par ailleurs que 25 des 92 communes doubiennes de plus de 1 000 habitants n'aient pas encore non plus de candidats officiellement déclarés (obligation de constituer des listes paritaires).
En cela, un afflux de postulants de dernière minute serait autrement plus redouté qu'une réelle pénurie de maires ! Hypothèse qui ne saurait toutefois totalement être exclue… étant donné qu'environ 11 000 des 15 000 inscriptions normalement attendues dans le département manquent tout de même à l'appel pour le moment…
Dans l'éventualité où ce cas de figure se présenterait donc malgré tout, les élections des 23 et 30 mars seraient bien sûr annulées dans les communes concernées. Alors, la préfecture nommerait une délégation de trois membres (fonctionnaires territoriaux, cadres administratifs…) chargés d'assurer des « actes de pure administration conservatoire et urgente » durant un maximum de trois mois, avant l'organisation de nouvelles élections… ou la dissolution pure et simple de la commune, si là encore aucun candidat ne se portait volontaire…
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Y aurait-il donc dans l'air comme un parfum de crise des vocations ? Pas le moins du monde selon le préfet Stéphane Fratacci, qui préfère voir là une méconnaissance des nouvelles règles (notamment l'obligation de dépôt des candidatures en préfecture ou sous-préfecture), qui expliquerait par ailleurs que 25 des 92 communes doubiennes de plus de 1 000 habitants n'aient pas encore non plus de candidats officiellement déclarés (obligation de constituer des listes paritaires).
En cela, un afflux de postulants de dernière minute serait autrement plus redouté qu'une réelle pénurie de maires ! Hypothèse qui ne saurait toutefois totalement être exclue… étant donné qu'environ 11 000 des 15 000 inscriptions normalement attendues dans le département manquent tout de même à l'appel pour le moment…
Dans l'éventualité où ce cas de figure se présenterait donc malgré tout, les élections des 23 et 30 mars seraient bien sûr annulées dans les communes concernées. Alors, la préfecture nommerait une délégation de trois membres (fonctionnaires territoriaux, cadres administratifs…) chargés d'assurer des « actes de pure administration conservatoire et urgente » durant un maximum de trois mois, avant l'organisation de nouvelles élections… ou la dissolution pure et simple de la commune, si là encore aucun candidat ne se portait volontaire…
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Publié le vendredi 28 février 2014 à 11h06