<< Les dernières actualités de Besançon
Maisons de retraite : une soignante dénonce
Jeanne (prénom d'emprunt) travaille dans une maison de retraite de l'agglomération bisontine. Elle veut alerter les familles des personnes âgées.
"Il ne faudrait pas de maisons de retraite. Quand j'entends certains parler de mouroirs, je trouve qu'ils n'ont pas tort. La plupart des résidents ne parlent pas, mais on voit de la détresse dans leurs yeux." Jeanne est révoltée et ne mâche pas ses mots. A l'écouter, on touche du doigt le malaise d'une profession confrontée chaque jour à des conditions de travail délicates. Elle dénonce également des organisations et des manques de moyens qui occasionnent de véritables maltraitances à l'égard des pensionnaires. "C'est un fait généralisé, cela ne se produit pas uniquement dans l'établissement où je travaille…"
En cause, le manque de personnel, problème central selon Jeanne : "Nous sommes toujours pressés par le temps. Pour s'occuper de vingt-quatre pensionnaires, deux aides soignantes s'occupent de la toilette et généralement, on passe un quart d'heure par pensionnaire pour : le lever, le faire déjeuner, faire son lit, nettoyer toute la pièce, le laver…"
Faute de temps, de moyens et de personnel, Jeanne dénonce un accueil des personnes âgées qui prend parfois des dimension littéralement carcérales : "Les papis et mamies sont enfermés dans leur chambre toute la journée, et ne sortent jamais. Même les détenus des prisons ont le droit à une promenade d'une heure…
SUITE LIRE DANS L'HEBDO DE BESANCON DE CETTE SEMAINE
"Il ne faudrait pas de maisons de retraite. Quand j'entends certains parler de mouroirs, je trouve qu'ils n'ont pas tort. La plupart des résidents ne parlent pas, mais on voit de la détresse dans leurs yeux." Jeanne est révoltée et ne mâche pas ses mots. A l'écouter, on touche du doigt le malaise d'une profession confrontée chaque jour à des conditions de travail délicates. Elle dénonce également des organisations et des manques de moyens qui occasionnent de véritables maltraitances à l'égard des pensionnaires. "C'est un fait généralisé, cela ne se produit pas uniquement dans l'établissement où je travaille…"
En cause, le manque de personnel, problème central selon Jeanne : "Nous sommes toujours pressés par le temps. Pour s'occuper de vingt-quatre pensionnaires, deux aides soignantes s'occupent de la toilette et généralement, on passe un quart d'heure par pensionnaire pour : le lever, le faire déjeuner, faire son lit, nettoyer toute la pièce, le laver…"
Faute de temps, de moyens et de personnel, Jeanne dénonce un accueil des personnes âgées qui prend parfois des dimension littéralement carcérales : "Les papis et mamies sont enfermés dans leur chambre toute la journée, et ne sortent jamais. Même les détenus des prisons ont le droit à une promenade d'une heure…
SUITE LIRE DANS L'HEBDO DE BESANCON DE CETTE SEMAINE
Publié le mercredi 23 mai 2007 à 13h43