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Municipales : la droite vers la division !
Il y a quelques semaines, sous la pression amicale des dirigeants locaux et nationaux de l'UMP, Jean Rosselot, candidat à la tête de liste UMP aux prochaines municipales (9 et 16 mars), s'était résolu à mettre son orgueil dans sa poche. Il avait accepté de se ranger derrière Jean-François Humbert, que lui préféraient les instances nationales du parti, "au nom de l'intérêt supérieur du mouvement", à condition de figurer en bonne place sur la liste menée par son meilleur ennemi. Las, la réponse du sénateur à cette offre de service a scellé la brouille entre les deux hommes. "Jean-François Humbert n’a même pas daigné me répondre directement, mais j’ai appris qu’il refusait que je figure en 3e, 5e ou même 7e position sur sa liste, affirme Jean Rosselot. Au lieu de cela, il me proposerait soit la 21e place… soit de prendre mon épouse à ma place !" Une proposition que Jean Rosselot a vécue comme un affront : "Il se moque de moi ! Il veut m’humilier, mais ça ne se passera pas comme ça !"
De son côté, Jean-François Humbert, qui n'a visiblement pas oublié la violence des attaques portées contre lui par Jean Rosselot et ses amis ces derniers mois, justifie son positionnement par un souci d'établir en toute liberté une liste cohérente. "Je vais faire des choix qui ne plairont pas à tous, mais je les ferai", écrit-il sur son blog (jfhumbert.com), ajoutant qu'il n'est pas question pour lui de "céder à quelque chantage que ce soit", et réglant au passage leur compte à ceux qu'ils dénomme "les chefaillons prétentieux, les imbus d'eux-mêmes, vindicatifs, qui dénigrent à défaut de construire" Ceux qui se reconnaîtront apprécieront…
Vers un troisième scénario ? Résultat, alors que les tentatives de conciliation des uns et des autres prenaient bonne tournure, la rupture semble finalement plus que jamais prononcée. Que fera alors Jean Rosselot ? Si Humbert est investi et qu’il refuse de prendre Rosselot en bonne position sur sa liste, il ne restera à ce dernier que deux choix : soit prendre sa retraite politique… soit contre-attaquer. De toute évidence, à l’heure actuelle, il privilégie la deuxième solution, et ce malgré les implications financières qu'elle comporte, malgré la peur de commettre une sorte de suicide politique en cas de mauvais score et malgré le risque d'ouvrir un boulevard à Jean-Louis Fousseret… “Si Humbert est investi et continue de me mépriser de la sorte, je reprendrai ma liberté. Mais quoi qu’il arrive, je continuerai à travailler pour ma ville !”, assène Rosselot.
Mais c’est en réalité un troisième scenario qu’espère Jean Rosselot : celui d’une redistribution complète des cartes : “Tout le monde a vu que j’avais fait un pas vers la conciliation. Tout le monde a vu que Jean-François Humbert n’en fait qu’à sa tête. Et je sais que Paris en a plus qu’assez de ce comportement. Alors maintenant, il est temps d’arrêter de faire n’importe quoi. Humbert n’est pas investi, il est encore temps de faire une primaire pour nous départager…”
De son côté, Jean-François Humbert, qui n'a visiblement pas oublié la violence des attaques portées contre lui par Jean Rosselot et ses amis ces derniers mois, justifie son positionnement par un souci d'établir en toute liberté une liste cohérente. "Je vais faire des choix qui ne plairont pas à tous, mais je les ferai", écrit-il sur son blog (jfhumbert.com), ajoutant qu'il n'est pas question pour lui de "céder à quelque chantage que ce soit", et réglant au passage leur compte à ceux qu'ils dénomme "les chefaillons prétentieux, les imbus d'eux-mêmes, vindicatifs, qui dénigrent à défaut de construire" Ceux qui se reconnaîtront apprécieront…
Vers un troisième scénario ? Résultat, alors que les tentatives de conciliation des uns et des autres prenaient bonne tournure, la rupture semble finalement plus que jamais prononcée. Que fera alors Jean Rosselot ? Si Humbert est investi et qu’il refuse de prendre Rosselot en bonne position sur sa liste, il ne restera à ce dernier que deux choix : soit prendre sa retraite politique… soit contre-attaquer. De toute évidence, à l’heure actuelle, il privilégie la deuxième solution, et ce malgré les implications financières qu'elle comporte, malgré la peur de commettre une sorte de suicide politique en cas de mauvais score et malgré le risque d'ouvrir un boulevard à Jean-Louis Fousseret… “Si Humbert est investi et continue de me mépriser de la sorte, je reprendrai ma liberté. Mais quoi qu’il arrive, je continuerai à travailler pour ma ville !”, assène Rosselot.
Mais c’est en réalité un troisième scenario qu’espère Jean Rosselot : celui d’une redistribution complète des cartes : “Tout le monde a vu que j’avais fait un pas vers la conciliation. Tout le monde a vu que Jean-François Humbert n’en fait qu’à sa tête. Et je sais que Paris en a plus qu’assez de ce comportement. Alors maintenant, il est temps d’arrêter de faire n’importe quoi. Humbert n’est pas investi, il est encore temps de faire une primaire pour nous départager…”
Publié le mercredi 21 novembre 2007 à 15h19