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Relaxe pour des "crimes contre l'humanité" à Vesoul
En juillet dernier, quatre jeunes gens originaires de Gray affichaient leur fascination pour le régime hithlérien. Accusés d'apologie de crimes contre l'humanité, ils ont pourtant été relaxés hier par le tribunal de Vesoul, à cause d'un vice de forme.
Ces skinheads âgés de 18 à 21 ans avaient été arrêtés en juillet 2009 à la suite d'une violente altercation avec un agent de sécurité d'origine maghrébine. Les jeunes gens avaient alors proclamé ouvertement leur racisme, et avaient fait des saluts hitlériens.
Placés en garde à vue, ils avaient continués face aux gendarmes d'afficher leur idéologie xénophobe et leur fascination pour les thèses hithlériennes. Des perquisitions aux domiciles de ces skinheads avaient en outre permis de découvrir des armes et de nombreux ouvrages, insignes et affiches pro nazis.
Les quatre camarades avaient donc été jugés en février dernier pour "apologie de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité". Mais ce délit bien spécifique relève du droit sur la presse. Il doit donc être prescrit trois mois après la constatation des faits.
Ce délai étant dépassé, le tribunal correctionnel de Vesoul n'a pu que relaxer les quatre skinheads. Ceux-ci n'ont pourtant pas changé d'opinion depuis l'été dernier. Ils n'ont d'ailleurs manifesté aucun remord lors de l'audience.
R. Hingray
Ces skinheads âgés de 18 à 21 ans avaient été arrêtés en juillet 2009 à la suite d'une violente altercation avec un agent de sécurité d'origine maghrébine. Les jeunes gens avaient alors proclamé ouvertement leur racisme, et avaient fait des saluts hitlériens.
Placés en garde à vue, ils avaient continués face aux gendarmes d'afficher leur idéologie xénophobe et leur fascination pour les thèses hithlériennes. Des perquisitions aux domiciles de ces skinheads avaient en outre permis de découvrir des armes et de nombreux ouvrages, insignes et affiches pro nazis.
Les quatre camarades avaient donc été jugés en février dernier pour "apologie de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité". Mais ce délit bien spécifique relève du droit sur la presse. Il doit donc être prescrit trois mois après la constatation des faits.
Ce délai étant dépassé, le tribunal correctionnel de Vesoul n'a pu que relaxer les quatre skinheads. Ceux-ci n'ont pourtant pas changé d'opinion depuis l'été dernier. Ils n'ont d'ailleurs manifesté aucun remord lors de l'audience.
R. Hingray
Publié le vendredi 7 mai 2010 à 12h14