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Un agriculteur agresse un garde-chasse à Montécheroux
Un garde-chasse à la recherche de renards a été violemment frappé par un agriculteur vendredi soir, à Montécheroux dans le Doubs. Le paysan s'est dit "excédé par les tirs nocturnes".
Le garde-chasse, un homme de 37 ans, était en action de tir nocturne de renards sur une zone de chasse privée. "Il s’agit d’une action cadrée, légitime, qui peut s’opérer une heure encore après la tombée de la nuit" a expliqué la gendarmerie de Montbéliard au journal Le Pays.
Le garde, conformément à cette réglementation, a stoppé son activité à 22h. Il rejoignait sa voiture sur un parking lorsqu'il est tombé nez à nez avec l'agriculteur mécontent.
Armé d'un bâton, ce paysan de 53 ans a frappé plusieurs fois le garde-chasse, notamment au visage et au torse. Il a ensuite regagné sa ferme, laissant sa victime le visage ensanglanté et tuméfié, les côtes douloureuses.
Le garde a prévenu son frère, qui l'a emmené à l'hôpital et a téléphoné aux gendarmes de Pont-de-Roide. Ceux-ci se sont immédiatement rendus sur les lieux afin d'interroger l'agriculteur au sang chaud.
La colère du paysan n'aurait apparemment pas été provoquée que par les tirs nocturnes du garde. Un différent familial pourrait également expliquer cette violente agression.
En attendant la confirmation de cette hypothèse, l'agriculteur était convoqué hier à la gendarmerie de Pont-de-Roide. Il est accusé de "violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public".
Laure Godey
Le garde-chasse, un homme de 37 ans, était en action de tir nocturne de renards sur une zone de chasse privée. "Il s’agit d’une action cadrée, légitime, qui peut s’opérer une heure encore après la tombée de la nuit" a expliqué la gendarmerie de Montbéliard au journal Le Pays.
Le garde, conformément à cette réglementation, a stoppé son activité à 22h. Il rejoignait sa voiture sur un parking lorsqu'il est tombé nez à nez avec l'agriculteur mécontent.
Armé d'un bâton, ce paysan de 53 ans a frappé plusieurs fois le garde-chasse, notamment au visage et au torse. Il a ensuite regagné sa ferme, laissant sa victime le visage ensanglanté et tuméfié, les côtes douloureuses.
Le garde a prévenu son frère, qui l'a emmené à l'hôpital et a téléphoné aux gendarmes de Pont-de-Roide. Ceux-ci se sont immédiatement rendus sur les lieux afin d'interroger l'agriculteur au sang chaud.
La colère du paysan n'aurait apparemment pas été provoquée que par les tirs nocturnes du garde. Un différent familial pourrait également expliquer cette violente agression.
En attendant la confirmation de cette hypothèse, l'agriculteur était convoqué hier à la gendarmerie de Pont-de-Roide. Il est accusé de "violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public".
Laure Godey
Publié le mardi 13 juillet 2010 à 10h20
