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Un éleveur condamné pour cruauté à Amance
Un éleveur de bovins haut-saônois a été condamné à deux mois de prison avec sursis, à une amende de 15 609 euros et à une interdiction de détenir des animaux. Il a été reconnu coupable de cruauté envers des animaux.
Cet homme, propriétaire de 90 bovins, était accusé de faire subir des mauvais traitements à ses animaux après que des cadavres aient été découverts dans un de ses champs.
Les services départementaux, qui avaient constaté une dégradation de l'entretien des lieux, avaient plusieurs fois mis en garde cet éleveur depuis 2006, en vain.
Les choses s'étant aggravées l'hiver dernier (les animaux sont restés dehors toute la saison sans nourriture suffisante), un rapport a été transmis au parquet de Vesoul.
Dès la fin du mois de mars, près de la moitié du cheptel a été retiré à son propriétaire. Celui-ci devra rapidement confier les 58 animaux qu'il lui reste, le tribunal lui ayant interdit d'exercer sa profession pendant les 3 années à venir.
La préfecture de Haute-Saône a profité de cette affaire pour mettre en garde tous les propriétaires d'animaux enclins à faire subir des mauvais traitements à leurs protégés : « Ce jugement rappelle s'il le faut l'importance que tout détenteur d'animaux de rente ou de compagnie est tenu d'accorder aux conditions de détention et de soin des animaux dont il a l'entière responsabilité. Il répond à la prise de conscience et à l'attente du grand public face aux problèmes de protection animale auxquels celui-ci est de plus en plus sensible ».
Laure Godey
Cet homme, propriétaire de 90 bovins, était accusé de faire subir des mauvais traitements à ses animaux après que des cadavres aient été découverts dans un de ses champs.
Les services départementaux, qui avaient constaté une dégradation de l'entretien des lieux, avaient plusieurs fois mis en garde cet éleveur depuis 2006, en vain.
Les choses s'étant aggravées l'hiver dernier (les animaux sont restés dehors toute la saison sans nourriture suffisante), un rapport a été transmis au parquet de Vesoul.
Dès la fin du mois de mars, près de la moitié du cheptel a été retiré à son propriétaire. Celui-ci devra rapidement confier les 58 animaux qu'il lui reste, le tribunal lui ayant interdit d'exercer sa profession pendant les 3 années à venir.
La préfecture de Haute-Saône a profité de cette affaire pour mettre en garde tous les propriétaires d'animaux enclins à faire subir des mauvais traitements à leurs protégés : « Ce jugement rappelle s'il le faut l'importance que tout détenteur d'animaux de rente ou de compagnie est tenu d'accorder aux conditions de détention et de soin des animaux dont il a l'entière responsabilité. Il répond à la prise de conscience et à l'attente du grand public face aux problèmes de protection animale auxquels celui-ci est de plus en plus sensible ».
Laure Godey
Publié le jeudi 28 octobre 2010 à 14h34