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Un "mort" en fuite
Depuis quelques jours, les gendarmes du Doubs recherchent activement un homme de de 23 ans. Un voleur, un violeur, un assassin? Rien de tout cela : le seul délit commis par le suspect est d'être... mort. C'est en tout cas ce qu'il essaie de faire croire aux secours.
L'histoire commence le 27 juin, lorsque les pompiers d'Hérimoncourt (près de Montbéliard) reçoivent l'appel d'un jeune homme au bord du suicide. Ils se rendent alors rapidement sur place afin de tenter de consoler et de raisonner le désespéré, lequel explique ne pas s'être remis d'une récente rupture sentimentale. L'homme est ensuite confié aux gendarmes qui le libèrent rapidement, le suicide n'étant pas encore considéré comme un délit (aux yeux de la loi en tout cas).
Mais quelques heures plus tard, le même jeune homme réitère ses appels au secours. Cette fois, il s'enfuit dès l'arrivée des pompiers.
Le lendemain, oubliées les soi-disant pulsions suicidaires : notre homme prétend maintenant avoir été agressé en pleine rue. Une agression qui se révèle rapidement être purement imaginaire.
Ces innocents petits mensonges ont rapidement pris de l'ampleur, puisque le 30 juin le jeune homme faisait paraître dans les journaux locaux son propre avis de décès! Une plaisanterie d'un goût douteux, qui le menèrent une nouvelle fois à la gendarmerie. Un médecin déclara toutefois que l'état de santé physique et mental du "mort" ne nécessitait ni un emprisonnement, ni une hospitalisation, et encore moins un enterrement.
Après deux semaines de calme, le temps sans doute de se remettre de son décès, l'homme reprit de plus belle ses appels au secours. Plusieurs fois, pompiers et gendarmes ont déployé d'importants moyens afin d'empêcher un suicide annoncé; à chaque fois, l'individu s'enfuyait. A la grande exaspération des secours, lassés de se déplacer pour rien!
Deux autres affaires plus importantes (au point de vue des pertes financières du moins), ont par ailleurs eu lieu ces derniers jours. Le dimanche 12 juillet tout d'abord, un hélicoptère est venu de Colmar afin de retrouver un homme perdu à Dasle. Etait-ce le fantôme du "mort" d'Hérimoncourt? Impossible de le savoir, puisque personne ne fut retrouvé. Les appels au secours cessèrent d'eux-même à la fin de la journée.
Mercredi dernier, ce furent des plongeurs qui furent mobilisés inutilement à Audincourt, un homme ayant été vu en train de sauter dans le Doubs. Une nouvelle tentative de suicide qui ne fit apparemment aucun cadavre.
Ces deux affaires sont-elles d'autres plaisanteries du jeune homme d'Hérimoncourt? Nul ne le sait pour l'instant, mais la gendarmerie entend bien résoudre le mystère en retrouvant, mort ou vif, le suspect.
Alors si vous rencontrez un mort en très bonne santé, un noyé sachant nager ou un suicidé pas si désespéré que ça, prévenez les autorités, elles vous en seront certainement reconnaissantes.
L'histoire commence le 27 juin, lorsque les pompiers d'Hérimoncourt (près de Montbéliard) reçoivent l'appel d'un jeune homme au bord du suicide. Ils se rendent alors rapidement sur place afin de tenter de consoler et de raisonner le désespéré, lequel explique ne pas s'être remis d'une récente rupture sentimentale. L'homme est ensuite confié aux gendarmes qui le libèrent rapidement, le suicide n'étant pas encore considéré comme un délit (aux yeux de la loi en tout cas).
Mais quelques heures plus tard, le même jeune homme réitère ses appels au secours. Cette fois, il s'enfuit dès l'arrivée des pompiers.
Le lendemain, oubliées les soi-disant pulsions suicidaires : notre homme prétend maintenant avoir été agressé en pleine rue. Une agression qui se révèle rapidement être purement imaginaire.
Ces innocents petits mensonges ont rapidement pris de l'ampleur, puisque le 30 juin le jeune homme faisait paraître dans les journaux locaux son propre avis de décès! Une plaisanterie d'un goût douteux, qui le menèrent une nouvelle fois à la gendarmerie. Un médecin déclara toutefois que l'état de santé physique et mental du "mort" ne nécessitait ni un emprisonnement, ni une hospitalisation, et encore moins un enterrement.
Après deux semaines de calme, le temps sans doute de se remettre de son décès, l'homme reprit de plus belle ses appels au secours. Plusieurs fois, pompiers et gendarmes ont déployé d'importants moyens afin d'empêcher un suicide annoncé; à chaque fois, l'individu s'enfuyait. A la grande exaspération des secours, lassés de se déplacer pour rien!
Deux autres affaires plus importantes (au point de vue des pertes financières du moins), ont par ailleurs eu lieu ces derniers jours. Le dimanche 12 juillet tout d'abord, un hélicoptère est venu de Colmar afin de retrouver un homme perdu à Dasle. Etait-ce le fantôme du "mort" d'Hérimoncourt? Impossible de le savoir, puisque personne ne fut retrouvé. Les appels au secours cessèrent d'eux-même à la fin de la journée.
Mercredi dernier, ce furent des plongeurs qui furent mobilisés inutilement à Audincourt, un homme ayant été vu en train de sauter dans le Doubs. Une nouvelle tentative de suicide qui ne fit apparemment aucun cadavre.
Ces deux affaires sont-elles d'autres plaisanteries du jeune homme d'Hérimoncourt? Nul ne le sait pour l'instant, mais la gendarmerie entend bien résoudre le mystère en retrouvant, mort ou vif, le suspect.
Alors si vous rencontrez un mort en très bonne santé, un noyé sachant nager ou un suicidé pas si désespéré que ça, prévenez les autorités, elles vous en seront certainement reconnaissantes.
Publié le lundi 20 juillet 2009 à 10h08