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Un policier roué de coups à Besançon, huit jeunes en garde à vue
Huit jeunes d'un quartier sensible de Besançon ont été placés en garde à vue vendredi pour leur participation présumée à l'agression d'un policier de 34 ans, qui a été hospitalisé après avoir été roué de coups, a-t-on appris de source policière.
L'agression a eu lieu dans le quartier des "408", où le conducteur d'un scooter avait abandonné son deux-roues après avoir refusé de se soumettre à un contrôle routier. Au moment où deux policiers ont rejoint le scooter, l'un d'eux a été frappé au visage et sur le corps par le groupe de jeunes.
Les agresseurs présumés ont pris la fuite et se sont réfugiés dans un local associatif du quartier, où ils ont été interpellés par une trentaine de policiers, dont des CRS, avant d'être placés en garde à vue.
Laurent Gresset, secrétaire régional Alliance police nationale, a "déplor(é) qu'une fois de plus un policier, en tentant de faire son métier, soit victime de voyous qui pensent que leur cité est soumise à leur loi".
"Cette affaire, et l'interpellation rapide d'auteurs présumés avec l'aide des CRS en mission de sécurisation, démontre que lorsque la police dispose des effectifs et des moyens adaptés, elle sait réagir avec efficacité, prouvant par là même la nécessité des forces mobiles", a déclaré le syndicaliste.
Les policiers "s'inquiètent de la diminution dangereuse des effectifs et des moyens mis à leur disposition pour faire appliquer la loi républicaine dans les quartiers de France", a-t-il ajouté, en appelant "le gouvernement et les parlementaires à prendre des mesures redonnant confiance à toute la profession".
L. L.
L'agression a eu lieu dans le quartier des "408", où le conducteur d'un scooter avait abandonné son deux-roues après avoir refusé de se soumettre à un contrôle routier. Au moment où deux policiers ont rejoint le scooter, l'un d'eux a été frappé au visage et sur le corps par le groupe de jeunes.
Les agresseurs présumés ont pris la fuite et se sont réfugiés dans un local associatif du quartier, où ils ont été interpellés par une trentaine de policiers, dont des CRS, avant d'être placés en garde à vue.
Laurent Gresset, secrétaire régional Alliance police nationale, a "déplor(é) qu'une fois de plus un policier, en tentant de faire son métier, soit victime de voyous qui pensent que leur cité est soumise à leur loi".
"Cette affaire, et l'interpellation rapide d'auteurs présumés avec l'aide des CRS en mission de sécurisation, démontre que lorsque la police dispose des effectifs et des moyens adaptés, elle sait réagir avec efficacité, prouvant par là même la nécessité des forces mobiles", a déclaré le syndicaliste.
Les policiers "s'inquiètent de la diminution dangereuse des effectifs et des moyens mis à leur disposition pour faire appliquer la loi républicaine dans les quartiers de France", a-t-il ajouté, en appelant "le gouvernement et les parlementaires à prendre des mesures redonnant confiance à toute la profession".
L. L.
Publié le samedi 5 février 2011 à 11h41