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Un vendeur de roses pas si innocent, à Besançon
L'histoire de Siva Sivasankaran, un vendeur de rose indien vivant à Besançon et menacé d'expulsion, avait ému des milliers de personnes. La préfecture du Doubs vient toutefois de révéler que cet homme est beaucoup moins honnête et innocent qu'il n'en a l'air...
Siva vit en France depuis dix ans. Cet ingénieur informatique, licencié économique d'une entreprise de Belfort et marié à une française, vend des roses dans les restaurants du centre ville de Besançon depuis quelques années.
Il a déjà déposé cinq demandes de titre de séjour, sans succès. Par conséquent, il ne peut retravailler, bien qu'il ait reçu plusieurs offres d'embauche, dont une en CDI.
Siva a été arrêté à la fin du mois de mai et placé au centre de rétention de Strasbourg, dans l'attente de son expulsion.
Cette affaire a beaucoup touché les bisontins. Ils ont été des milliers à créer des groupes de soutien sur Facebook et à se rassembler devant la préfecture pour manifester leur soutien au jeune indien, connu pour sa gentillesse et sa discrétion.
Face à cette mobilisation, la préfecture du Doubs a toutefois décidé de révéler quelques éléments du dossier de Siva, afin de montrer que cet homme "a triché et fraudé".
Selon le préfet du Doubs, Nacer Meddah, ce dossier comporte de nombreux éléments "troublants".
Siva Sivasankaran se serait en effet présenté plusieurs fois à l'administration sous de fausses identités. A tel point que la préfecture "ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est faux".
"On n’est même plus sûr de son âge. 31 ans ou 39 ans" a précisé le préfet.
La vie privée du vendeur de rose est tout aussi confuse. Il s'est en effet pacsé avec une femme en 2005... et s'est marié avec une autre femme en 2008!
"Je comprends que des gens manifestent, mais on n’est pas, en l’occurrence, en face de la personne qu’on croit et qu’on aurait aimé rencontrer" a affirmé le préfet du Doubs.
Siva, toujours détenu à Strasbourg, a entamé depuis quelques jours une grève de la faim.
Son dossier est actuellement réexaminé, mais les "éléments équivoques" de son dossier laissent peu d'espoir quant à une levée de la décision d'expulsion. D'autant plus que tous ses employeurs potentiels se sont rétractés.
Laure Godey
Siva vit en France depuis dix ans. Cet ingénieur informatique, licencié économique d'une entreprise de Belfort et marié à une française, vend des roses dans les restaurants du centre ville de Besançon depuis quelques années.
Il a déjà déposé cinq demandes de titre de séjour, sans succès. Par conséquent, il ne peut retravailler, bien qu'il ait reçu plusieurs offres d'embauche, dont une en CDI.
Siva a été arrêté à la fin du mois de mai et placé au centre de rétention de Strasbourg, dans l'attente de son expulsion.
Cette affaire a beaucoup touché les bisontins. Ils ont été des milliers à créer des groupes de soutien sur Facebook et à se rassembler devant la préfecture pour manifester leur soutien au jeune indien, connu pour sa gentillesse et sa discrétion.
Face à cette mobilisation, la préfecture du Doubs a toutefois décidé de révéler quelques éléments du dossier de Siva, afin de montrer que cet homme "a triché et fraudé".
Selon le préfet du Doubs, Nacer Meddah, ce dossier comporte de nombreux éléments "troublants".
Siva Sivasankaran se serait en effet présenté plusieurs fois à l'administration sous de fausses identités. A tel point que la préfecture "ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est faux".
"On n’est même plus sûr de son âge. 31 ans ou 39 ans" a précisé le préfet.
La vie privée du vendeur de rose est tout aussi confuse. Il s'est en effet pacsé avec une femme en 2005... et s'est marié avec une autre femme en 2008!
"Je comprends que des gens manifestent, mais on n’est pas, en l’occurrence, en face de la personne qu’on croit et qu’on aurait aimé rencontrer" a affirmé le préfet du Doubs.
Siva, toujours détenu à Strasbourg, a entamé depuis quelques jours une grève de la faim.
Son dossier est actuellement réexaminé, mais les "éléments équivoques" de son dossier laissent peu d'espoir quant à une levée de la décision d'expulsion. D'autant plus que tous ses employeurs potentiels se sont rétractés.
Laure Godey
Publié le vendredi 18 juin 2010 à 11h24