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Une maman malmenée par son fils en pleine rue à Belfort
Protéger son fils, ou se protéger elle-même? Voilà le dilemne auquel est confrontée une belfortaine de 71 ans. Elle assistait hier au procès de son fils, accusé de violences envers sa mère et de conduite en état d'ivresse.
L'homme est connu du tribunal, essentiellement à cause de ses problèmes avec l'alcool. Ses récidives exaspèrent d'ailleurs le président, qui n'a pas pas mâché ses mots : "Il y en a marre de ces soûlots qui font n'importe quoi, et qu'on retrouve régulièrement devant le tribunal!"
Cette fois, l'homme est accusé d'avoir violemment bousculé sa mère (qui est sa seule famille) près d'un arrêt de bus. Bien que plusieurs témoins aient confirmé les faits, la septuagénaire cherche à minimiser l'affaire : "Il a haussé le ton, mais il ne m'a pas secouée".
L'homme, qui était alors ivre, aurait même baissé son pantalon, toujours selon les témoins.
Le tribunal a déclaré coupable le suspect et l'a condamné à trois mois de prison, à une obligation de chercher un emploi et de se soigner.
A l'homme qui ne comprenait pas la sévérité de cette peine, le président du tribunal, décidément très agacé, a asséné : "Si vous n'aviez pas bu un ou deux verres ce matin, vous comprendriez peut-être!" Il faut dire que l'accusé s'est présenté à l'audience entouré d'une odeur d'alcool plutôt suspecte...
R. Hingray
L'homme est connu du tribunal, essentiellement à cause de ses problèmes avec l'alcool. Ses récidives exaspèrent d'ailleurs le président, qui n'a pas pas mâché ses mots : "Il y en a marre de ces soûlots qui font n'importe quoi, et qu'on retrouve régulièrement devant le tribunal!"
Cette fois, l'homme est accusé d'avoir violemment bousculé sa mère (qui est sa seule famille) près d'un arrêt de bus. Bien que plusieurs témoins aient confirmé les faits, la septuagénaire cherche à minimiser l'affaire : "Il a haussé le ton, mais il ne m'a pas secouée".
L'homme, qui était alors ivre, aurait même baissé son pantalon, toujours selon les témoins.
Le tribunal a déclaré coupable le suspect et l'a condamné à trois mois de prison, à une obligation de chercher un emploi et de se soigner.
A l'homme qui ne comprenait pas la sévérité de cette peine, le président du tribunal, décidément très agacé, a asséné : "Si vous n'aviez pas bu un ou deux verres ce matin, vous comprendriez peut-être!" Il faut dire que l'accusé s'est présenté à l'audience entouré d'une odeur d'alcool plutôt suspecte...
R. Hingray
Publié le mercredi 11 août 2010 à 15h37