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Besançon : Une vengeance à craindre
De tous les volte-face qu'il est possible de voir lors d'un jugement, celui réalisé hier par une jeune femme devant le tribunal correctionnel de Besançon n'avait hélas rien de surprenant. Hélas ? Oui, car tristement symptomatique d'une victime de violences conjugales soumise à son bourreau… et en cela prête à s'accuser de tous les maux à sa place, par peur de représailles.
D'autant plus rongée par le "remords" de l'avoir elle-même dénoncé samedi dernier, c'est ainsi que la jeune femme trouvait des excuses à son ex-compagnon de 34 ans, qui, selon elle, aura presque eu raison de la battre ce jour-là, après avoir découvert avec quelle audace elle avait osé lui trouver un remplaçant. Une "faute" pour laquelle elle dira en effet « admettre [ses] erreurs », en cherchant du reste à faire passer ses marques de strangulation pour une trace anodine de col de manteau…
Version que le tribunal n'aura bien sûr pas retenue… ou peut-être que si, en n'infligeant qu'une petite peine de 8 mois de prison (dont 4 ferme) avec obligation de soins, à un individu déjà condamné pour des violences similaires sur cette même ex-concubine.
Des faits suffisamment récents pour que la révocation d'un précédent sursis de trois mois ait par ailleurs été prononcée…
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D'autant plus rongée par le "remords" de l'avoir elle-même dénoncé samedi dernier, c'est ainsi que la jeune femme trouvait des excuses à son ex-compagnon de 34 ans, qui, selon elle, aura presque eu raison de la battre ce jour-là, après avoir découvert avec quelle audace elle avait osé lui trouver un remplaçant. Une "faute" pour laquelle elle dira en effet « admettre [ses] erreurs », en cherchant du reste à faire passer ses marques de strangulation pour une trace anodine de col de manteau…
Version que le tribunal n'aura bien sûr pas retenue… ou peut-être que si, en n'infligeant qu'une petite peine de 8 mois de prison (dont 4 ferme) avec obligation de soins, à un individu déjà condamné pour des violences similaires sur cette même ex-concubine.
Des faits suffisamment récents pour que la révocation d'un précédent sursis de trois mois ait par ailleurs été prononcée…
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Publié le mardi 25 février 2014 à 14h59