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Besançon : Ville de merde ?
Pleinement consciente que la situation va de mal en pis dans la capitale comtoise, la municipalité de Besançon s'est enfin décidée à mettre les bouchées doubles pour lutter contre ce dangereux fléau qui la gangrène depuis quelque temps : l'inquiétante recrudescence des… crottes de chiens sur les trottoirs.
Bien plus préoccupantes en effet que la multiplication des actes criminels, ces armées d'excréments qui chaque jour menacent sournoisement nos godillots font l'objet depuis la semaine passée d'une campagne publicitaire invitant les propriétaires de toutous, ces délinquants sans scrupules, à faire preuve de civisme.
Vous dites ? De l'argent bêtement foutu en l'air ? Ma foi, on ne peut totalement vous donner tort. Car quand bien même le service communication de la ville se targue de n'avoir dépensé que quelques centaines d'euros dans ces affiches (somme qui aurait pu servir à l'achat d'un ou deux gilets pare-balles), notons que la facture comprend… la location d'un cliché d'étron (qui plus est factice) auprès d'une agence. Oui, oui, alors même qu'il y avait donc largement "matière" à photographier une vraie "bonne" bouse locale, gratuitement dans la rue...
C'est chié, mais que voulez-vous ! A Besançon, contrairement aux apparences, « bien vivre » est paraît-il un « art ». Et dans le domaine artistique, la ville a déjà prouvé par le passé qu'elle n'était pas vraiment du genre à limiter les dépenses superflues.
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Bien plus préoccupantes en effet que la multiplication des actes criminels, ces armées d'excréments qui chaque jour menacent sournoisement nos godillots font l'objet depuis la semaine passée d'une campagne publicitaire invitant les propriétaires de toutous, ces délinquants sans scrupules, à faire preuve de civisme.
Vous dites ? De l'argent bêtement foutu en l'air ? Ma foi, on ne peut totalement vous donner tort. Car quand bien même le service communication de la ville se targue de n'avoir dépensé que quelques centaines d'euros dans ces affiches (somme qui aurait pu servir à l'achat d'un ou deux gilets pare-balles), notons que la facture comprend… la location d'un cliché d'étron (qui plus est factice) auprès d'une agence. Oui, oui, alors même qu'il y avait donc largement "matière" à photographier une vraie "bonne" bouse locale, gratuitement dans la rue...
C'est chié, mais que voulez-vous ! A Besançon, contrairement aux apparences, « bien vivre » est paraît-il un « art ». Et dans le domaine artistique, la ville a déjà prouvé par le passé qu'elle n'était pas vraiment du genre à limiter les dépenses superflues.
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Publié le vendredi 30 janvier 2015 à 09h19